Petite surprise ce samedi après-midi avec l'annonce de l'UCI, une demi-heure avant la réunion des directeurs sportifs, de l'interdiction de nos deux petits secteurs gravel en côte. Ils sont longs de 1.575 m (à 80 km de l'arrivée) et 675 m (à 54 km de l'arrivée), soit un total de 2.250 m (0,8% du parcours).
Notre édition sera donc différente de celle de 2021 qui avait vu Julian Alaphilippe lancer la course sur un gravel de 850 m en bosse à 65 km de l'arrivée.
Nous sommes surtout déçus pour les mairies et les bénévoles de Ploërdut et Lignol qui s'étaient tellement impliqués pour remettre en état les deux ribinoù. Ceux-ci étaient d'ailleurs très beaux et bien sécurisés suite aux travaux réalisés jeudi et vendredi, au plus près de la course, pour qu'ils soient parfaitement cyclables le jour J. Et nous avions d'ailleurs depuis plusieurs mois l'accord de la Préfecture du Morbihan et des deux communes concernées.
Il est surtout regrettable que la décision d'interdire nos deux ribinoù ait été prise la veille de la course alors qu'on a communiqué sur ces ribinoù dès le 22 mars, via notre partenaire, Ouest-France, le plus grand quotidien français, et que les détails du parcours évoquant ces deux ribinoù ont été transmis le 7 juin à toutes les équipes de l'UCI WorldTour. Peut-être aurait-il été plus judicieux de nous avertir de l'interdition de ces secteurs gravels dès le printemps ? Est-ce raisonnable d'imposer aux organisateurs de modifier un parcours un samedi soir alors que tout est calé depuis des semaines avec les autorités et représentants de l'Etat pour sécuriser au maximum les routes utilisées ? Est-ce que les études et les analyses menant à cette décision ont été jusqu'à ce point de réflexion ? Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aurait pas été superflu, pour les décisionnaires, d'entrer en contact et d'échanger avec le chargé de sécurité de la course ! Ceci d'autant plus qu'il a été contrôler lui-même ces ribinoù vendredi après-midi après la réalisation de tous les travaux. Ne méritait-il pas d'être joint, questionné, averti, prévenu, etc... lui qui vit en pleine campagne bretonne à proximité de ces ribinoù ? N'aurait-il pas pu répondre à quelques questions qu'auraient pu lui poser ces décisionnaires vivant quelque part dans des villes tellement éloignées de nos chers hentoù kozh e Bro ar Roue Morvan ?
Néanmoins, nous vivrons à Plouay une belle Bretagne Classic - Ouest-France en présence des meilleurs mondiaux et de nos champions bretons.